mercredi 11 juin 2014

Whale-watching... sans conséquences?

Voici un reportage de la série Thalassa sur le Sri Lanka. Comme toujours les images sont magnifiques et font rêver. Ce reportage évoque les pêcheurs d'Ahanga perchés sur leur piquets traditionnels, le tourisme qui se développe autour de l'observation des baleines bleues (whale-watching) et des dauphins à Mirissa; le troisième sujet traite de la gemmologie et de l'exploitation des richesses du sous-sol à Pelmadulla, et enfin à Dondra, on nous parle de la réalisation de filets de pêche avec la fibre de noix de coco.
Mais par hasard nous avons trouvé un article sur un blog très intéressant et très complet sur le Sri Lanka qui signale un bémol concernant le second sujet. Dans cet article Caroline nous dévoile l'envers de la médaille de cette pratique. C'est vrai qu'en regardant les belles images du reportage de Thalassa, on a qu'une envie, c'est d'aller faire comme tout le monde et voir de près, nous aussi ces impressionnantes créatures. Mais Caroline, dans son article nous informe des conséquences néfastes de cette pratique. Elle donne également ce lien sur un autre article intitulé : "Sri Lanka : les baleines menacées par le tourisme". Il est dommage qu'un reportage comme celui diffusé par FR3, n'in forme pas les
téléspectateurs des conséquences de telles pratiques. On pourrait penser qu'une émission comme Thalassa, qui défend les milieux naturels marins ne soit pas plus critique sur un sujet comme ça.
Nous avons vu à Unawatuna, la plage la plus proche de Galle, de nombreuses propositions de whale-watching. Lorsque nous sommes allés à Ambalangoda voir le musée des masques, nous sommes passés par Hikkaduwa, une autre plage réputée et, là aussi on propose du whale-watching. En matière de tourisme quand on trouve un filon, il est exploité au maximum. Si rien n'est fait pour réglementer cette pratique, comme le dénonce Caroline, l'existence de ces pauvres baleines sera bien remise en question.
Voici une vidéo d'une baleine morte échouée à Wellawatte; c'est à 3/4 d'heure à pied depuis notre logement...
Bref un homme averti en valant deux, faites passer l'information... Et puis la prochaine fois que vous regardez Thalassa, demandez-vous si il n'y a pas un vice caché. C'est vrai que la beauté des images peut avoir un effet anesthésiant sur notre réflexion.
Voici un autre lien donné par Caroline, en anglais, qui dénonce les désastres du tourisme dans les parcs nationaux sri lankais. Ce que Caroline dénonce pour les baleines, cet article décrit la même chose pour les léopards... On est loin de notre "safari" où nous étions seuls avec notre guide...
Au Rwanda, la solution adopté par les autorités pour voir les gorilles des montagnes, a été de fixer un quota de 8 personnes par jour pour chaque groupe. Le nombre de groupe est très limité et .... le droit de "visite" est de 750$ US par personne. Cette politique limite les dégâts en ce qui concerne la faune, mais c'est une sélection par l'argent...
On pourrait aussi discuter des pêcheurs sur piquets, qui gagnent davantage en se faisant photographier par les touristes, qu'avec leur activité initiale. En France ces pêcheurs pourraient revendiquer le statut d'intermittents du spectacle. Ce sont devenus des acteurs. Que tous ceux qui exercent un vieux métiers ou une activité rare s'en inspirent... C'est ça le droit à l'image. Encore un sujet de débat...
Sri Lanka : les baleines menacées par le tourisme

En savoir plus: http://www.maxisciences.com/baleine/sri-lanka-les-baleines-menacees-par-le-tourisme_art25557.html
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