mercredi 30 avril 2014

Arrivée sur la côte est, à la rencontre des pêcheurs


Aujourd'hui nous sommes sous la protection de l'église catholique, mais c'est souvent Bouddha qui nous protège durant nos déplacements...
 (Photo de la cabine du bus)
Le patron de la guest-house de Polonnaruwa nous met à disposition le tuk-tuk de l'établissement pour aller jusqu'à la gare des bus. Comme partout ici ce n'est pas un problème pour en trouver un rapidement et nous rejoignons très vite Harabana. Cette ville est située sur l'axe Colombo-Trincomalee et de là nous attendons un autre bus pour rejoindre la côte. Il fait vraiment chaud et nous voyons un jeune couple arriver, avec chacun une grosse valise. Nous pensons qu'ils ne doivent pas utiliser le même genre de transport que nous... Mais en fait si. Ce sont de jeunes parisiens et ils ont pris cette option dans l'optique de pouvoir ramener des souvenirs au fur et à mesure de leur voyage, avec au départ une valise pas trop remplie. Pourquoi pas, mais ça ne doit quand même pas
être facile tous les jours...
Le voyage sera l'occasion de faire connaissance et de se fixer rendez-vous, le surlendemain, au départ des bateaux pour Pigeon Island, pour faire du "snorkelling" (masque et tuba). Nous espérons qu'il ne leur est rien arrivé de fâcheux car il n'y avait personne au rendez-vous fixé...
Pour revenir au voyage, à un moment le bus a ralenti et fait un écart.... c'était pour éviter un beau serpent qui rejoignait le bas côté de la route. Ici on respecte les animaux, quels qu'ils soient! Ci-dessus une "belle"plage jonchée de nombreux détritus...
Sympa comme cadre, non?
Nous arrivons à la gare de bus de Trincomalee et attendons le bus pour Uppuveli, situé 6 km plus au nord, au bord de l'océan. Un trajet qui nous a paru interminable et qui s'apparentait plus à un sauna tellement nous étions nombreux dans le bus et, cerise sur le gâteau, nous étions debouts. Nous finissons par descendre de cette fournaise et un tuktuk nous dépose à la guest-house choisie après quelques hésitations...
En 2004, lors du tsunami, ici les dégâts ont été considérables et il y a eu environ 3000 victimes dans cette petite bourgade. La vie a repris son cours, depuis peu (2010), car la guerre a aussi rendu la région difficile d'accès pour les touristes, et surtout la vie difficile pour les habitants. Comment imaginer toutes ces tragédies qui se sont déroulés dans un tel endroit paradisiaque, sous les cocotiers, au bord de l'océan indien!
Nous sommes dans une guest-house très simple, comme d'habitude avec eau froide,
Voilà notre "chez nous"... La plage est juste devant nous!
ventilateur et moustiquaire. Nous y resterons trois nuits, et la première sera mémorable. En effet nous avons mangé sur
notre petite terrasse, devant notre chambre, avec vue sur la mer. Nous avons fait l'erreur d'allumer la lampe extérieure et.... au moment de rentrer nous coucher, une nuée d'insectes, type fourmis volantes, nous empêchait presque de pénétrer dans notre chambre. Bien entendu un bon nombre a réussi à rentrer avec nous et il a fallu partir à la chasse avant de pourvoir s'endormir, ce malgré la moustiquaire. Autant dire que les nuits suivantes la lumière extérieure est restée éteinte... Ci-dessus le Salli Muthumariamunam Kovil.
Cette parenthèse fermée, nous sommes allés nous balader sur la plage, jusqu'à ce qu'un petit cours d'eau nous empêche de remonter plus au nord.
Celui-ci sert d'accès à la mer aux pêcheurs du village. Notre première surprise a été de découvrir que les bords de la plage étaient recouverts de nombreux détritus, des plastiques en tous genres, et même une vache crevée... Tout ça ne nous a pas incités à aller nous jeter à l'eau malgré la température, de l'air mais aussi de
Tout au bout le Swami Rock où nous irons à pied demain
l'eau et si, les plages devant les hôtels sont nettoyées. Mais peut-être est-ce du également au fait que le ciel était plutôt gris, car lorsque le ciel et bleu et la mer d'un beau vert, il est difficile de résister. En effet nous n'avons jamais eu l'occasion de nous baigner dans une eau aussi chaude (nous finirons quand même par y aller....). A l'embouchure de la rivière est construit un joli temple hindou (photo plus haut) que nous verrons de plus près le surlendemain. Au cours de cette promenade sur la plage Béa rencontre..  un élève de sa classe deColombo qui est en vacances avec ses parents! Le monde est petit?
Ne pouvant aller plus loin dans cette direction nous décidons de repartir vers le sud, repassant ainsi devant notre guest-house. Nous continuons et apercevons rapidement des pêcheurs en train de remonter leur filet.
L'un deux appelle Philippe et l'invite à se joindre à eux.... Ce sera l'occasion d'une heure d'efforts et d'apprentissage de la technique... Malgré sa bonne volonté, celle-ci restera en voie d'acquisition, mais les remerciements seront nombreux et il recevra même un petit cadeau sous forme d'un beau coquillage nacré. Tous ces efforts pour ramener à peu près cinquante kilos de poissons, deux tortues (qui seront aussitôt relâchées) et quelques autres gros poissons, certainement non comestibles car, rejetés eux-aussi à la mer.
Vu le nombre de pêcheurs présents, le revenu ne doit pas être élevé par personne... En tout cas c'était une expérience enrichissant et un bon moment de partage. Voir le diaporama de la rencontre avec les pêcheurs.
Tous ces efforts motivent Philippe a finalement aller piquer une tête et découvrir la température de l'eau, certainement plus de 30°! Béa préfère attendre de rejoindre notre lieu de villégiature.
Nous avions réservé notre dînner en arrivant et nous sommes servis à 19 heures, sur notre terrasse, face à la mer.... Un repas délicieux et pour un prix défiant toute concurrence, préparé par une dame très sympathique,
parlant très bien anglais et qui était allée travailler en Arabie Saoudite, où semble-t-il elle avait un bon salaire. Nous aurons également l'occasion d'échanger avec le gardien qui est allée lui aussi travailler là-bas. C'est peut-être ce qui les a sauvés du tsunami. Après un moment relax vers la plage nous filons nous coucher, et là, vous savez déjà ce qui s'est passé.  Nous vous rassurons, tout ce qui est sur la photo c'est la portion pour une personne... C'est un "rice and curry", un plat qu'on trouve partout au Sri Lanka.                                                                                                

Comme en Martinique, au Paraguay, au Rawanda nos amis les geckos viennent nous aider à la chasse aux insectes! Demain sera un autre jour au bord de l'océan, à suivre...

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